Read or Die !

Pourquoi j'ai mangé mon père ? - The evolution man - (Roy Lewis)

Sympathique rétrospective sur l'évolution de l'homme depuis que celui-ci a découvert le feu. Sous couvert de dialogues très modernes et de succession de situations tellement anachroniques qu'elles nous font rire, l'ouvrage est à prendre comme une vraie rélexion sur la civilisation. Est-il au moins proposé comme sujet d'étude au collège, car le ton s'y prête idéalement ?

La maison des feuilles - House of leaves (Mark Z. Danielewski)

Ce livre est un ovni littéraire... Je le savais plus ou moins et c'est la raison pour laquelle il attendait dans ma bibliothèque depuis quasiment dix ans ! Il fallait le bon moment. Et il y a eu lieu enfin. Livre impressionnant par la structure, le scénario, l'abondance de digressions, la forme, le fond, enfin impressionnant en tout. Ce fut pour moi une telle "épreuve" finalement que j'ai été obligé de zapper certains passages notamment ceux concerant les états d'âme parfois longuets de Errard...

Le codex de Syracuse - The bottomfeeders - (Jim Nisbet)

Polar conseillé par LA librairie de référence sur le sujet, "L'entre deux Noirs" à Langon. Donc bien motivé par l'argument du gérant, je me lançais dedans à fond les ballons... Mais le ballon a un peu fait "psssstt" comme qui dirait. A noter tout de même ce long huis-clos central assez mémorable réunissant tous les personnages de l'histoire dans une conversation épique sur l'histoire Antique et la résolution de meurtres !

Le bestial serviteur du pasteur- Rovasti Huuskosen petomainen miespalvelija (Arto Passilinna)

Après un avis mitigé à propos du "Lièvre de Vatanen" (cf. post correspondant), je ne pouvais pas en rester là. Pas de souci dans la traduction ici, l'absurdité de l'histoire et des situations est un bonheur à lire/rire, même si l'histoire finit par s'essoufler à force de répéter les mêmes ficelles...

Dossier Benton - The Last Precinct (Patricia Cornwell)

Et un nouveau "trophée de chasse" pour moi en matière de "popolar" (appréciez le mot valise populaire/polar) avec la médecin légiste mondialement connue qu'est de Kay Scarpetta. Un peu sceptique au départ du au "positionnement marketing" de l'oeuvre de Cornwell et à une introduction versant dans le pathos, c'est au final une très bonne surprise et un livre qui fait réfléchir quant aux rouages pervers de la justice américaine. Un polar intelligent ? Oui, assurément...

Le sortilège malais - The Casuarina Tree (Somerset Maughan)

Peu habitué aux nouvelles, mais sur les insistances d'Emilie, je me suis donc plongé dans cette atmosphère coloniale et exotique, pour une série d'histoires dramatiques et finalement bien captivantes. Sur celles-ci semblent effectivement avoir été jeté un sortilège qui pèse tout au long de la lecture, laissant peu de doute sur le destin fatal des personnages. Tout un art !

Les égouts de Los Angeles - The black echo (Michael Connelly)

Premier roman de Connelly, auteur qu'il fallait aussi que je lise, du fait des adaptations de "Créances de Sang" et "Mystic Rive". Du coup, j'attaque son premier et fait connaissance avec l'Inspecteur Harry Bosch. Bonne intrigue, lecture agréable. Comme d'hab et dans bon nombre de polars malheureusement, les 100-150 dernières pages, qui suivent l'inévitable acmé, semblent déjà écrites pour un futur scénario hollywoodien.

Les Piliers de la Terre - The pillars of the Earth (Ken Follett)

Premier tome de plus de 1 000 pages dont le second volet est sorti il y a un ou deux ans ("Un monde sans fin"), soit 20 ans entre les deux. Allez, me voilà comme un dingue à l'idée de me plonger dans le XIIème siècle, au temps des batisseurs et des chevaliers. Très vulgarisé, le livre est beaucoup plus "grand public" que je ne le pensais ; tous les ingrédients sont au rendez-vous : batailles, amour, haine, conflit familial, j'en passe et des meilleurs. C'est parfois un peu lourd, mais on se laisse tout de même bien prendre.

Papier tue-mouches (Dashiell Hammett)

Décidément, entre Lehane et Lewis, j'enchaîne quelques bouquins sur l'Amérique des années 20...(même pas fait exprès). Disons que depuis un certain temps, Hammett redevient d'actualité : la mode des polars et la réédition de ses oeuvres complètes en Quarto Gallimard siouplé ! Deux sympathiques nouvelles ici : "Papier Tue-mouches" et "The King business" pour goûter l'oeuvre du créateur du polar.

Babbitt (Sinclair Lewis)

Ah ce bon vieux Babbitt, qui m'attendait depuis tant d'années dans la bibliothèque des parents ! Ce ne fut pas sans émotion donc que je me suis lancé dans sa lecture. Je crois que tout est dans le contenant finalement : cette couverture, cette police de caractère, cette odeur de vieux livre...Tout Babbitt (écrit en 1922) réside là-dedans, entre photographie dépassée d'une certaine Amérique et le style désuet mais jubilatoire de Lewis.

La fin des temps (Haruki Murakami)

Conte bâtard ? Maladresse de la traduction ? Encore je reste admirable devant la richesse de l'univers de Murakami, encore j'ai souffert à la lecture d'un texte aux redites pénibles, aux dialogues parfois ridicules et à la naïveté  un peu louche. Admirable passage théorique sur les "cerveaux dissociés" néanmoins. J'ai regardé récemment Inception de Christopher Nolan, j'y ai trouvé des parallèles intéressants. Je me promets une troisième lecture lecture pour me faire une idée définitive sur le romancier...

Stéphane Hessel (Indignez-vous)

C'est le livre qui cartonne en ce moment, et pour preuve, à Noël ma chère Maman en avait placé 2 sous le sapin ! Et encore il paraît que la moyenne est bien au-delà... Bon 20 pages, ça va pas chercher bien loin, alors je me suis dit que le contenu devait être une sacré tuerie ! Plutôt un pétard mouillé, faudrait qu'on m'explique là, j'ai du encore une fois louper un truc...Mais merci quand même pour le cadeau M'man et de gros bisous...

La carte et le territoire (Michel Houellebecq)

Y a-t-il un style Houellebecq ? On peut dire oui, ne serait-ce qu'en lisant deux de ses bouquins.d'affilée. Les longs monologues, les relations impossible entre père et fils, la lose, toujours la lose, le sexe (un peu moins ici...), et cette manie de projeter les destins de ses héros jusqu'à plusieurs dizaine d'années dans le futur, à la limite du livre d'anticipation. Rien que pour cette marque de fabrique, j'aurais aussi voté oui pour lui...

Les particules élémentaires (Michel Houellebecq)

Houellebecq vient de décrocher le Prix Goncourt ! "Enfin" se disent beaucoup de critiques et de lecteurs. Moi j'avais lu il y a quelques années "Plate forme" et j'avais plutôt bien aimé. Alors avant de me lancer dans "La carte et le territoire", j'attaque son "classico" ! Y a pas à dire, le bougre écrit vraiment comme un maître, malgré toute la déprime et le sexe qu'il nous balance sans fioritures. Je reste par contre dans l'incompréhension la plus totale face au pourquoi du comment de l'histoire : je ne l'ai saisi qu'à la lecture du dernier chapitre (réellement impressionnant dans le fond et la forme !) ; si Houellebecq avait poussé plus loin son sujet du sur-homme, là j'aurais crié au chef d'œuvre...

Meurtriers sans visage (Henning Mankell)

Après mon enthousiasme sur le polar "nordique" (Llarson) et la désillusion qui s'en suivit (Lackberg), jamais deux sans trois !, me suis-je encouragé à penser. Va donc pour un Mankell et son célèbre inspecteur Kurt Wallander. Pourquoi ? eh bien parce que dans son dernier roman sorti il y a quelques semaines, l'ami Mankell fait mourir son héros, du coup, me suis dit qu'autant aller voir ce que ça donnait de son vivant. Eh bien, on lit ça comme un polar, finalement, dans une zone de qualité médiane entre les deux auteurs cités ci-dessus...

Un pays à l'aube (Dennis Lehane)

Après "Shutter Island", j'attaque le bouquin qui a fait passer Lehane pour un auteur vraiment "sérieux" (ah ?). Une grande fresque de 800 pages, sociale, familiale, historique sur l'Amérique d'après Guerre (la Première). Belle ambition et c'est vrai que je m'y suis bien accroché à cette histoire. Je lui reprocherais juste un manque de direction globale, du coup je me suis souvent demandé quel était le fil rouge du livre, et cela m'a un peu perturbé...

L'élégance du hérisson (Muriel Barbery)

Difficile de passer à côté de ce phénomène, alors lançons-nous, même si ce n'est pas à priori trop le style de lecture qui m'attire ! Bon effectivement, cette belle histoire entre une petite fille et sa concierge ne m'a pas beaucoup bouleversé, au contraire d'Émilie, très remontée après moi du coup, ne comprenant pas mon manque de sensibilité...Arfff !

Expiation (Ian Mac Evan)

Là, je me suis attaqué à un grand auteur british, dont les récompenses de prestige sont innombrables s'il vous plaît... Le roman est divisé en trois parties, mais je conseille vivement la première qui est un un grand moment de littérature à mon humble avis. Tout ce premier acte se déroule sur une même journée, dans une grande propriété où va se réunir une noble famille anglaise...

L'échappée belle (Anna Gavalda)

Gavalda avait sorti ce court texte à pour France Loisirs il y a quelques années. Elle a pour cette nouvelle édition retravaillé son texte. Ce petit récit est ma foi bien sympathique, je sais pas, j'accroche bien moi avec Anna...

Je me suis lancé dans la re-re-re-re lecture de pas mal d'albums d'Astérix car il y a quelques mois car c'était les 50 ans de la BD (Je conseille le numéro spécial Beaux-Arts à ce propos). Et y a pas à dire, je reste encore surpris par la pertinence des gags, le "punch" des dessins, la drôlerie des caricatures et les anachronismes "bien trouvés"...Intemporel, par Toutatix !