Cycle Modiano : "Rue des boutiques obscurs" / "Un pedigree" / "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier"
"Rue des Boutiques Obscures" : cette histoire abracadabrandesque d'un homme qui tente tant bien que mal de retrouver ses souvenirs m'a bien fait kiffé. A ma grande surprise, j'ai trouvé cela drôle, le surréalisme de certaines scènes ajoutant à la cocasserie des situations dans lesquelles se trouve empêtré presqu'à corps défendant le personnage principal.
"Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier" : surpris aussi j'ai été car l'histoire est calquée sur le roman précédent soit un homme à la recherche de sa mémoire. Malheuresement ce côté redondant a fini par me lasser, et ce d'autant plus que le style adopté a un côté plus grave et moins comique.
"Un pedigree" : sur le coup je me suis demandé pourquoi je lisais l'autobiographie express d'un auteur n'étant pas trop fan de ce genre. Mais le vrai intérêt est d'apprécier le geste de l'auteur. Soit comment se débarasser (exorcicer ?) de ces 21 premières années de vie vaine en 150 pages. Ecrit à toute allure, donnant à chaque épisode de vie un intérêt quasi-nul, l'objectif est atteint avec brio pour le lecteur.