"L'ombre du vent (Carlos Ruiz Zafon)" : A la recherche de Julian Carax ?
L'ombre du vent (Carlos Ruiz Zafon)
Quel bonheur de lecture ! Ne serait-ce déjà par le choc de la première page et ce titre évocateur : "le cimetière des livres oubliés"… Tout est dans cette phrase ! Lire l'Ombre du vent, c'est comme se replonger dans certains livres qui ont marqué notre enfance, et où l'évasion et les rêves sont permis. S'y mêlent réalisme fantastique extraordinaire et imaginaire mystérieux... Et puis cette atmosphère rétro (l'histoire se passe dans les années 50 en Espagne), cette candeur magique dans l'écriture parfois, c'était comme tourner des pages secrètes et sacrées... J'en passe. Un moment magique. Pour l'histoire : le petit Daniel Sempere doit «adopter» un livre au hasard. Sa main innocente s'attarde sur un volume mystérieux, L'ombre du vent, signé par un auteur non moins énigmatique, Julián Carax. Il ignore encore que sa vie entière sera dominée par la quête de cet écrivain maudit.
"Sous les vents de Neptune (Fred Vargas)" : Adamsberg en plein blizzard
Sous les vents de Neptune (Fred Vargas)
Vargas passe à une autre échelle : fini le Paris ou le bourg provincial, bienvenue au Québec. Fini les tueurs de quartier, bienvenue chez le monstrueux Trident, qui tue depuis plus de 50 ans. Fini aussi l'humour bravache, c'est du sérieux là avec un Adamsberg torturé comme jamais. Du noir du noir et du noir ! Le projet vargassien est à mon goût un peu trop grandiloquent et ambitieux, mais bon c'est Vargas quoi, pas touche...